jeudi 3 mai 2018

Les œufs


Une Dame demande :

«Combien vendez-vous vos œufs ?»

Le vieux vendeur répond :

«0.50 ¢ un œuf, madame».

La Dame dit :

«Je vais prendre 6 œufs pour 2.50$ ou je pars».

Le vieux vendeur lui répond :

«Achetez-les au prix que vous souhaitez, Madame. C'est un bon début pour moi parce que je n'ai pas vendu un seul œuf aujourd'hui et que j’ai besoin de ça pour vivre».

Elle lui a acheté ses œufs à prix marchandé et est partie avec la sensation qu'elle avait gagnée.

Elle est entrée dans sa voiture élégante et est allée dans un restaurant élégant avec son amie.

Elle et son amie ont commandé ce qu'elles voulaient. Elles ont mangé un peu et ont laissé beaucoup de ce qu'elles avaient demandé.

Alors elles ont payés l'addition, qui était de 400$. Les dames ont donné 500$ et ont dit au propriétaire du restaurant chic de garder la monnaie comme pourboire...

Cette histoire pourrait sembler assez normale vis-à-vis du patron du restaurant de luxe, mais très injuste pour le vendeur des œufs...

La question que ça amène est:

Pourquoi avons-nous toujours besoin de montrer que nous avons le pouvoir quand nous achetons à des nécessiteux ?

Et pourquoi sommes-nous généreux avec ceux qui n'ont même pas besoin de notre générosité ?

Une fois j'ai lu quelque part :

«Mon père avait l'habitude d'acheter des biens à des pauvres à des prix élevés, même s'il n'avait pas besoin de ces choses.

Parfois, il les payait plus cher. J'étais stupéfait. Un jour je lui ai demandé «pourquoi fais-tu ça papa?»

Alors mon père répondit :

«C’est une charité enveloppée dans la dignité, mon fils»



Texte copié sur le site du «Contempteur» adapté pour les gens d'ici par Marlène Thériault


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